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LA BATAILLE (DU SEMI) D'AUSTERLITZ

Le semi-marathon de Paris est une institution voire une obligation pour les coureurs Parisiens. Comme chaque année, c’est une bataille contre une météo capricieuse annoncée que les bros de B.A.C. relèvent le défi des 21.1km les plus courus de France. Récit détaillé des trois engagés Mamou, Guillaume et Maxime.

À LA CONQUÊTE DE PARIS


Trois bros sur les cinq initialement prévus décident de sortir l’artillerie lourde pour mener à bien l’offensive du nouveau tracé tant attendu après les 6 – 7 dernières éditions sur le même parcours.


Une bonne nouvelle en entraine une autre, c’est finalement un temps plus que clément qui s’offre à nos alliés. Le soleil est certes au rdv, mais la pluie habituelle est remplacée par un vent belligérant qui complique un peu plus la course.


CHACUN SA TACTIQUE


Guillaume, qui arroche son 3 ème dossard 2019, se lance sans objectif de chrono et encore moins de RP. Le plus important est de garder un rythme régulier aux alentours de 4’15 et de ne pas se blesser avant le trail de la Montcient (35km) dans une semaine, et de continuer la prépa de la maxi race.


Mamou, dont le sommeil a capitulé depuis ses responsabilités paternelles, reprend doucement la croisade de la compétition. Préparation trop légère pour espérer quoi que ce soit, il se lance fleur au fusil en mode promenade.


Maxime, qui n’a toujours pas compris à quoi sert un entrainement spécifique et une stratégie de course, compte sur son panache et la prépa complémentaire EPISOD pour tenir le rythme en 4’05 et aller chercher, comme à chaque course, un nouvel RP.


À LA GUERRE COMME À LA GUERRE


De la BNF, à la prise de la Bastille en passant par le ministère des finances militaires, la carte de Paris se dessine au rythme des attaques talons des ambassadeurs parés aux couleurs de l’équipementier nippon.


Chacun à son rythme, les bros suivent leur marche militaire tambour battant en direction du

bois de Vincennes. Les jambes sont souples, les cœurs légers, tout se déroule sans accroc.


LE VENT L’EMPORTERA


Après les 12 premiers kms avalés au rythme souhaité, la révolte des conditions météos auront raison de la troupe.


Mamou perd sa lentille de contact en se lançant à l’assaut du château de Vincennes, Guillaume et sa Garmin continuent leur belle coalition dominicale mais la fatigue commence à se faire sentir, alors que Maxime subit un débarquement de déconvenues entre douleur au genou et manque de souffle.


FIN DES HOSTILITÉS


De retour sur les terres parisiennes, les confédérés ne rendent pas les armes et appuient une

dernière fois avant la sécession qui arrive à grand pas.


Mamou termine tranquillement, comme prévu, et souhaite rester frais pour la photo finish. Guillaume tente une dernière embardée à la vue du chrono plus que respectable qui s’affiche sur l’écran. Pendant ce temps. Maxime qui en est ligne de front tente de limiter la casse dans sa croisade au RP qui se solde après un échec cuisant.


VINI VIDI AVICII


Finalement, les bros se retrouvent sous le pont de Bercy pour un debrief toujours si peu objectif et rempli de bonnes fausses excuses. Finalement, mieux vaut une bonne guerre avec les copains qu'une mauvaise paix en grasse mat’.

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