Gentiment invité par I-Run à participer à l'épreuve mythique du marathon du Mont Blanc à Chamonix, Mecque du trail, Maxime représente la team Bromance à l'occasion de cette 2ème manche des Golden Trail Series pour se frotter (de très loin) à l'élite mondiale de la discipline. Retour d'expérience par le principal intéressé.
LE WEEKEND CHOC !
Comme à chaque rassemblement en ce haut lieu du "traille", ce n'est pas une mais bien 5 courses élites qui ont lieu : le 90K (finalement annulé), le marathon, le 23K, le 10K, et le fameux KV. C'est l'occasion d'assister dans la journée de samedi au KV ainsi qu'au 23K sur lequel sont engagées les vipères Mathilde, Marion, Oriane, ainsi que les copains de Jolie Foulée et les athlètes pros. Les parcours sont tops, la météo est fantastique avec un ciel bleu et soleil de plomb assez dingues par rapport à la veille. Je me rends au départ pour le début des hostilités et encourager les runners, puis file à l'arrivée au Plan praz pour hurler une dernière fois sur les protagonistes mentionnés ci-dessus.
Ci dessus, les boys de JF et Mathilde de Peanuts
L'ambiance est folle, beaucoup de monde à l'arrivée, ca hurle, ca encourage, les têtes d'affiche se succèdent. Ca pose les bases d'un weekend de dingue.
Ci dessus Elise du Sidas Matryx, Yohan Stuck, Guillaume Peretti par Colin Olivero
LE MARATHON
De mon côté, je débarque à Cham' avec une sacrée envie d'en découdre sur un format inconnu, puisque j'ai couru plus court ou beaucoup plus long. La prépa est assez satisfaisante et représentative de ma forme du moment : en dent de scie. Qu'importe, je fais de cette course un réel objectif sans savoir à quoi m'attendre et me fixe un chrono ambitieux de 5h30.
Crédits photo Colin Olivero
J'ai la chance de loger avec la crew I-Run, le copain / photographe de renom Colin et la grande gagnante du TEF Marie, athlète I-Run, avec qui j'échange sur les temps de passage et la nutrition la veille. Ca met direct dans l'ambiance et permet de se concentrer sur la course.
Crédits photo Colin Olivero
Le départ est donné à 7h30 pétante, ca part très fort devant avec un plateau ultra relevé tandis que de mon côté, je décide de la jouer soutenu jusqu'au premier ravito du 'Tour' (13,5K / d+ 750) atteint en 1h18 à la 255ème place avec 12min d'avance sur les prévisions, car j'appréhende énormément l'ascension au col de posettes. Finalement, j'avale cette dernière sans sourciller et parviens même à gratter 8 places avant de redescendre à Vallorcine (23,8K / d+ 1500) à pleine balle pour atteindre le ravito où m'attendent les potes (que ca fait du bien) en 2h49 en 240ème position.
Puis ca se complique. La chaleur est de plus en plus étouffante, et la quinzaine de trailers avec qui j'évolue depuis une bonne heure tombent les uns après les autres. Je sers les dents pour arriver au bas du Plagnolet (31K / d+ 2000) en 4h à une étonnante 230ème place. A partir de là, c'est le drame. La montée jusqu'à la Flégère est un enfer, je ne parviens plus à m'alimenter et suis en surchauffe totale, je m'arrête, redémarre, me fait doubler sans cesse, pour atteindre le difficilement le dernier ravito (34K / d+ 2480) en 4h52 en 247ème position. Regard rapide autour de moi, tout le monde est dans le même état, voire pire, walking dead saison 10.
C'est le moment de donner le max sur le peu qui reste, donc je relance encore et encore jusqu'au Charnalon (37K / d+ 2600) et refais mon retard puisque je double une vingtaine de concurrents (5h15 / 224ème) sur 3K avant la descente finale, mon point fort. Malheureusement, je paye Cash : impossible de courir en descente à ma plus grande frustration. Estomac en vrac, jambes clouées au sol, je termine tant bien que mal en 5h55 à la 239ème position.
Une course bien gérée jusqu'au 30ème, puis une lente descente aux enfers, comme au marathon... de Paris ! Note pour plus tard : plus de sorties longues. Cham', je reviendrai plus fort l'année prochaine, toujours loin derrière les élites :)
Crédits photo Colin Olivero
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